« Privé de dessert » Nous avons repris nos

« Privé de dessert »

Nous avons repris nos quartiers d’été à Loctudy.

Il y a une quinzaine d’années, nous allions avec bonheur à Quimper pour déguster les gâteaux de G. Larnicol, meilleur ouvrier de France. C’était toujours un petit moment gourmand.

Puis la pâtisserie a fermé et il a créé une biscuiterie chocolaterie autour de deux créations emblématiques et délicieuses : la Torchette et la Kouignette (petit Kouign amann individuel aux parfums différents) diffusées dans plusieurs villes touristiques de Bretagne.

Lorsque des travaux ont commencé à Quimper dans l’ancienne pâtisserie à côté du magasin pour créer un espace « déjeuner sur le pouce », nous étions très impatients d’y retourner et de le tester. Ce fut chose faite jeudi 6 août…

Installés tous les trois un peu dans les courants d’air, nous avons eu le temps d’admirer la déco plutôt « branchouille » du lieu. La carte est rapide à lire : 3 plats et 2 desserts.

Pourtant, la serveuse peine à expliquer ce que sont : le « burger » et la salade que nous choisissons.

L’attente est importante malgré un personnel assez nombreux et des formules qui ne nécessitent pas beaucoup de cuisson et dont les ingrédients tout prêts n’ont besoin que d’être assemblés. Les plats arrivent et sont honnêtes mais sans plus.

Puis, viennent les desserts : tarte poires- chocolat, (glacée et quelconque malgré la note de bergamote), accompagnée d’un godet de chantilly grumeleuse pour Madame et Nénette (cruellement déçues) et une suite de 3 macarons sur décor en chocolat pour moi. Je voulais les macarons à la verveine (proposés à la vente avec une quinzaine d’autres parfums dans la boutique), mais impossible de choisir les parfums : ils sont imposés !!! Bien entendu, la serveuse n’apporte pas l’assortiment que je souhaite et je renonce donc au dessert, faute d’avoir ce que je veux.

Vu le temps d’attente (environ 1h1/2) pour un résultat aussi peu satisfaisant, nous renonçons, ce qui exceptionnel, au café. Bien sûr, pas de pourboire pour la serveuse.

Privé de dessert, il n’y aura pas de seconde expérience au « Petit Gaveau ». C’est bien dommage…

Le Cher et tendre de Madame.